Mûrier

Morus

Peut-être apparu dans l’actuel piémont italien il y a des millions d’années, le mûrier s’est progagé puis diversifié en différentes espèces dans les régions chaudes et tempérées du globe : morus indica en Italie, macroura en Extrême-Orient, alba en Chine, nigra en Asie-Centrale, rubra en Amérique... Si le mûrier blanc est connu grâce à la sériciculture pratiquée en Chine depuis des milliers d’années, toutes les espèces de mûriers peuvent produire des fruits comestibles, et toutes ont d’ailleurs été domestiquées en partie pour cela. En Grèce, la culture du mûrier noir remonte au VIIe siècle avant notre ère, et en France des graines de la même espèce sont datées du 1er siècle av. J-C. Le mûrier blanc et la sériciculture sont parvenu en Europe bien plus tard, à partir du VIe siècle.
Résistant à la pollution, adaptable à de nombreux types de sols, rustique jusqu’à -30°C pour certaines espèces, le mûrier est un genre à part. Vivant jusqu’à 150 ans, il supporte extrèmement bien la taille, même la trogne la plus sévère. Ses fruits apparaissent sur les rameaux de l’année, ainsi même taillé fortement il fructifie tous les ans, pouvant atteindre les 100kg de fruits par arbre. En plus de son usage en sériciculture, ses feuilles peuvent servir de fourrage. C’est un bon bois de chauffage. Nous en avons implanté des dizaines dans le verger, que nous trognons à volonté pour produire de la matière organique tous en récoltant ses fruits chaque année. En résumé : un arbre à absolument réintroduire dans nos espaces verts.

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Mûrier

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