Longtemps avant la domestication des poiriers, on cueillait les poires sauvages. Des restes carbonisés de ces petits fruits, parfois coupés en deux et probablement séchés, ont été trouvés sur plusieurs sites du néolithique. La première trace qu’on possède sur la domestication de ce fruit se trouve dans l’Odysée d’Homère. A force de sélection et de travaux de greffages, les romains développent une soixantaine de variétés de poires et par là même, sa culture en Europe. Introduit en France par l’expansion de l’Empire romain, le travail variétal fût apparament mis de côté dans nos régions, si bien que le Thresor de santé de 1607 donne « les poires [comme] astringentes et nutritives, mais… elles sont fort venteuses, parquoi on les doit servir cuites en la braise avec anis, fenouil ou coriandre, beuvant incontinent après un bon verre de vin vieil». Des variétés donnant des fruits de meilleure qualité réapparaissent à la Renaissance.
'’Poire’’ a une origine ancienne qui se perd avant le latin populaire ‘’pira’’.

Conseils de culture en bas de page.